COP15 : la question des biodiversités ne se limite pas aux écosystèmes sauvages, bien que tous anthroprisés.
Un enjeux considérable pour plusieurs raisons : 10% des terres émergées sont urbanisées
Les deux tiers de la population mondiale sera urbanisée d’ici 2050; les biodiversités urbaines devraient jouer un rôle important à la fois comme refuge de plantes et d’animaux, mais aussi pour réguler la température et les pollutions des cités; sans oublier la qualité de vie.
En d’autres termes, la question des biodiversités ne concerne pas que les écosystèmes encore plus ou moins préservés et ceux qu’il faut restaurer (si ce n’est l’extrême urgence). Ca implique aussi nos environnement citadins.
Peu évoqué aussi, la diversité des plantes et des animaux domestiques pour notre alimentation; sujet fondamental aussi pour les environnements.
Ca touche aussi nos organismes et notre santé en relation avec nos microbiotes. De plus en plus de nouvelles maladies civilisationnelles sont dues à trop d’asepsies, ce qui vaut aussi pour les usages inconsidérés des antibiotiques (hypothèse hygiéniste).
On perçoit encore à peine l’importance de toutes ces biodiversités – les plus infimes et invisibles étant les plus importantes – et nous ne sommes qu’au début du commencement d’une urgence qui affecte dès à présent l’adaptation de l’humanité. Les biodiversités touchent à tous nos environnements, des plus intimes aux plus planétaires.et bonnes fêtes de fin d’année.
A Lire: De Darwin à Lévi-Strauss: l’Homme et la Diversité en Danger Odile Jacob 2015. Un paléoanthropologue un peu en avance sur son temps; petit paradoxe temporel.
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